Crâne et Ostéodouce

Ce texte sur le crâne n’est pas destiné aux ostéopathes qui chercheront un exposé plus exhaustif, mais plutôt à des thérapeutes débutant en Ostéodouce et qui ne connaissent pas encore bien le crâne.

Le crâne représente une partie importante du travail ostéopathique.

Pas moins de 27 os composent le crâne et on pourrait compter les dents en plus si on considère tous les éléments potentiels à un travail ostéopathique. Tous ces éléments doivent avoir une liberté de mouvement indépendante, cependant ils doivent se mouvoir simultanément dans un ensemble harmonieux et rythmé.

C’est à Monsieur W.G. Sutherland 1873 – 1954 que nous devons la découverte des mouvements des os crâniens.

Dés la période fœtale, le crâne est susceptible de subir des contraintes dans l’utérus, soit parce qu’il est trop serré, soit à cause de chocs sur le ventre de la mère.

Ensuite la naissance peut amener son lot de contraintes : forceps, ventouse, provocation chimique, main brutales de l’accoucheur ou accoucheuse, col trop étroit, etc.…

Dans la vie les chocs sur la tête peuvent perturber cette harmonie crânienne, également les travaux dentaires, arrachage, appareils…

Des os crâniens bloqués, tordus, traumatisés peuvent provoquer toutes sortes de troubles de la santé et le travail de l’ostéopathe sera de restaurer l’harmonie et le mouvement.

 

De nombreux ostéopathes pratiquent la méthode crânienne avec des règles assez précises quant au diagnostique et à la normalisation. Dans les deux écoles d’ostéopathie que j’ai fréquenté, j’ai suivi les premiers cours sur le crânien mais je ne suis jamais allé jusqu’au bout. J’ai seulement appris les différents mouvements des plaques crâniennes et l’anatomie. Ma méthode varie beaucoup du travail crânien habituel, bien que souvent tout se recoupe. Je ne me réfère pratiquement pas aux rotations internes ou externes, aux flexions ou extensions, au travail sur les membranes intracrâniennes ; peut-être le ferai-je un jour, mais pour l’instant les résultats que j’obtiens sont souvent supérieurs à ceux des ostéopathes crâniens traditionnels, alors je continue mes recherches personnelles dans ma direction.

J’ai refait des stages de crânien avec probablement le meilleur professeur en France, mais le toucher enseigné était tellement différent de celui que j’ai développé qu’il me fallait plusieurs jours pour retrouver le mien après les stages. J’ai donc complètement abandonné l’approche classique et développé ma propre méthode, de manière autodidacte.

 

***************NOTE IMPORTANTE****************************

Tout ce que je vais donc dire sur le crâne n'engage que moi et constitue mes investigations et découvertes personnelles. Même si, probablement il y a beaucoup de choses parallèles aux méthodes classiques.

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A ce titre je recommande la lecture du livre remarquable sur le crâne de Nicette Sergeef "Anatomie fonctionnelle appliquée à l'ostéopathie crânienne". Les moyens employés pour restaurer la mobilité ne sont pas les mêmes mais tout le travail anatomique reste d'une grande valeur.

 

En crânien classique il est très important de savoir comment sont faites toutes les sutures afin pouvoir les dégager selon des axes précis quand elles sont bloquées.

Avec l’Ostéodouce, bien sur, il est important de bien connaître l’anatomie crânienne mais la connaissance des mouvements n’a pas d’importance car ils s’imposent d’eux mêmes. Quel que soit l’aspect des sutures, le travail pour les débloquer suit un principe qui est le même que pour le reste du corps et il donne de très bons résultats, tout en restant simple.

Il en est de même pour la désignation des lésions crâniennes : avec l’Ostéodouce, les articulations sont libres ou pas, c’est le seul diagnostique. Cela peut paraître insatisfaisant pour certains. On ne décrit pas de “ side-bending gauche ou de strain ”. On dit : “ c’est bloqué ou tordu ”, c’est un peu gênant de simplicité.

Les lésions que je trouve dans le crâne ne correspondent plus beaucoup aux lésions décrites par les ostéo-crâniens. Je n’ai pas de rotation interne ou externe, je sens un os qui se tord dans tous les sens sous mes doigts et qui cherche par tous les moyens à se libérer pour pouvoir “ respirer” librement, sans passer forcément par les rotations reconnues pour revenir à sa place. Cependant le mouvement final et harmonieux présente toujours les mouvements classiques reconnus par les ostéopathes : flexion – extension, rotation interne et externe.

Je dois ajouter que ce qui est ressenti dans les doigts à travers l’énergie est d’une très grande précision ; les mouvements exprimés par les os crâniens pour retrouver une place correcte sont infiniment plus complexes que ceux que l’on ressent avec l’ostéopathie classique. Sans porter de jugement sur le travail ostéopathique crânien enseigné dans les écoles qui donne de merveilleux résultats, je constate que j’obtiens de mon côté à peu près les mêmes effets avec une grande simplicité.

 

Les avantages du travail virtuel :

Du fait que le travail se fait sans toucher et sur une forme “ virtuelle” toute investigation nous est permise. Je peux vérifier l’état de l’hypophyse dans sa loge, l’état du fin cordon qui la relie à l’hypothalamus, je peux voir s’il y a harmonie entre sa partie sanguine et sa partie nerveuse. Je peux voir s’il y a des adhérences entre le crâne et le cerveau par endroit, je peux vérifier s’il y a des tensions entre la partie centrale du cerveau et les hémisphères, je peux aussi vérifier si le globe oculaire est soumis à des tensions à l’intérieur de l’orbite, etc. etc. il n’y a plus de limite à tout ce que l’on peut faire. Bien sur tout cela demande une bonne étude anatomique pour : soit nommer, soit visualiser les parties que l’on va travailler mais il n'y a aucune limite aux investigations.

Le travail sur le crâne va toujours répondre aux mêmes principes : On compare deux à deux les différents os au niveau de leurs sutures communes et si le mouvement n'est pas libre ou dysharmonieux, on attend qu'il se débloque et s'harmonise. On va aussi prendre une des parties molles entre les mains et voir si son mouvement est harmonieux. S'il ne l'est pas on va le laisser s'harmoniser.

 

Dans la pratique, je nomme les parties que je vais visiter. exemple: parietal gauche dans ma main gauche et parietal droit dans ma main droite, ou frontal et sphenoïde au niveau des grandes ailes, ou encore occiput et temporal à 1 cm du départ vers le centre, puis à 3 cm, puis 5 cm et ainsi de suite centimètre par centimètre je vais explorer la suture sur toute sa longueur.

Dans ma visualisation, mes doigts vont se placer à l’intérieur de l’os, de part et d’autre de la suture que je cherche à libérer. Sur les bébés qui vont rester dans les bras de leur parent, je travaille depuis mon siège comme si l’enfant était virtuellement devant moi. La maman d'un nourrisson peut allaiter pendant que je travaille sans que cela pose de problème, au contraire on est dans une athmosphère de détente et de confiance.

 

Je n’ai pas d’indications précises à donner sur les réactions ressenties par les clients du fait qu’elles varient d’une personne à l’autre. Elles peuvent être spectaculaires ou insignifiantes, rarement similaires y compris pour un travail sur une zone identique. Ceci dit, les personnes ont souvent besoin de quelques minutes avant de repartir car elles peuvent se sentir comme ivres, la tête tourne un peu, ce qui se dissipe vite.

Le mouvement final des os du crâne est le même que celui décrit par les ostéopathes : flexion-extension des os impairs et rotation interne et externe des os pairs.

Que ce soit pour les os pairs ou impairs, au niveau du crâne je vais travailler avec les deux mains, soit sur la même zone comme dans la SSB soit les deux côtés en parallèle. Dans les cas difficiles, quand des sutures sont particulièrement bloquées, je vais faire un côté en premier et l'autre ensuite, quand les deux côtés sont décollés je travaille les deux en paralèlle.

 

Le travail crânien en particulier va demander un approfondissement continuel de la concentration. Ceci veut dire que plus on arrive à se détendre, à supprimer toute volonté dans nos doigts et plus on pourra aller profond dans les lésions. Au niveau du crâne comme du bassin, les lésions s’accumulent en couches par ordre chronologique. Avec une bonne pratique les doigts deviennent de plus en plus sensibles et arrivent à sentir des lésion de plus en plus subtiles. C’est ainsi que par hasard j’ai pu m’apercevoir qu’on arrive à toucher des lésions qu’on pourrait définir comme ancestrales. Je vais donner un exemple qui m’a mis sur la voie : on m’amène un garçon de 12 ans dont les incisives définitives supérieures descendent mal et même pas du tout pour l’une d’elle. En travaillant son crâne au niveau du maxilaire sup. je ressent qu’il est comme enfoncé. Un peu comme si le garçon était tombé sur les dents du haut, mais ses parents m’assurent qu’il n’est rien arrivé de tel. J’essaie d’aller le plus loin possible sur cette lésion et les torsions que je ressent sont telles qu’il n’est pas possible qu’elles soient le résultat d’un accident physique. Mon ressenti m’indique un maxilaire complètement et dramatiquement enfoncé, le garçon serait beaucoup trop handicapé avec cela. Il me vient à l’esprit que ce pourrait bien être une sorte d’empreinte héréditaire. Je pose la question aux parents : “ avez-vous un ancêtre qui aurait subit un accident à la tête, plus précisément au visage ? ” à première vue, ils ne trouvent rien, mais au bout d’un moment le père me demande si cela ne pourrait pas venir d’un arrière grand père qui s’est suicidé avec un fusil de chasse en appuyant son menton sur le canon, le coup en partant a défoncé tout le maxilaire supérieur… !

Détail qui a son importance, par exemple si je travaille sur la symphyse sphéno-basilaire, je ne vais pas me contenter de sa libération seule, je vais explorer toute la longueur des sutures du sphénoïde : avec les temporaux, avec les pariétaux, le frontal. Et ainsi de suite je vais explorer tous les contacts du sphéno avec les os environnants, c’est ainsi qu’on va dénicher des lésions bien cachées.

 

Après quelques années d’expérience, les mains acquièrent de plus en plus de sensibilité et le travail crânien va commencer à donner toute sa dimension. Je veux dire par là que l’on va commencer à pouvoir dire quand une lésion date de cette vie (de la vie présente du patient) ou si cette lésion vient d’un héritage familial. En effet, quelquefois ce que l’on perçoit dans nos mains exprime un tel traumatisme que la personne ne pourrait vivre avec cela ou serait alors très handicapée. Ce qui signifie que cela n’appartient pas à la vie présente du patient.  ***(ici on pourrait parler de vie antérieures, mais je n'ai pas de moyen d'investiguer ce domaine, alors je préfère parler d'héritage familiale)***   Quand ce genre de lésion se présente je demande à la personne si dans la famille quelque un aurait subit un accident grave au niveau de la tête qui aurait mené à la mort ou à un profond handicap et il est bien rare que je me trompe. Cela peut remonter en ligne directe : parents, grands-parents, arrières ou arrière-arrières grands-parents, mais cela peut aussi remonter à des collatéraux oncles, tantes, cousins. Si la personne ignore de quel ancêtre cela vient, alors je demande à mes mains d'aller voir le crâne de l'ancêtre à l'origine de ce traumatisme. Une fois l'ancêtre harmonisé, je reviens sur le patient présent et souvent je constate une plus grande facilité à harmoniser.

 

Mon sentiment, qui reste à confirmer est que le patient par l’expression de cette lésion va inconsciemment chercher à manifester une forme de solidarité avec l’ancêtre blessé. En effet, je constate bien souvent que ce genre d’accident de la vie reste un non-dit dans la famille et la personne décédée cherche simplement à être reconnue, que sa mémoire soit simplement mieux intégrée dans celle de la famille. Les travaux sur la généalogie de Bert Hellinger apportent une autre lumière sur ce genre de chose, ces mémoires se transmettraient par solidarité envers l’ancêtre concerné. Dans une fratrie ce ne sont pas forcément tous les éléments qui vont manifester ce sentiment.

Ce genre de lésion héritée peut se présenter ailleurs qu’au niveau crânien, bassin, vertèbre ou autre. Etant concerné principalement par le système osseux, c’est à ce niveau que j’ai trouvé ces mémoires mais je suis sûr que si l’on cherche à approfondir le ressenti des organes on va y trouver la même chose.

 

On peut penser que l’aspect très dramatique de l’événement fait que dans la famille on n’en parle pratiquement pas, l’événement devient un non dit soit par pudeur des sentiments parce que c’est trop douloureux, soit par respect pour le défunt.

Ceci m’est apparu principalement avec des enfants ou même des nouveaux-nés, il n’était pas possible qu’à leur âge ils aient déjà subit les traumatismes que je ressentai et j’ai eu la chance les premières fois que les parents sachent tout de suite de quel ancêtre il s’agissait. Par la suite il est arrivé que les parents aient à faire une recherche pour découvrir de qui cela venait.

Après information auprès de personnes qualifiées dans le domaine des mémoires ancestrales, quand il arrive ce genre de découverte il est important que quelqu’un de la famille au cours d’un moment solennel, quand il le jugera opportun, s’adresse à l’âme de l’ancêtre en lui disant que l’on reconnaît sa souffrance lors de cet accident. C’est la reconnaissance qui est importante. Malheureusement quelquefois ces transmissions héréditaires revêtent des caractères beaucoup plus complexes et nécessitent un spécialiste pour les dégager.

 

Si ce genre de lésion se présente pendant que je travail sur un enfant et que la personne qui accompagne voit de qui il s’agit, en général une forte émotion traverse la personne et la lésion lâche tout d’un coup beaucoup plus facilement, la mémoire de l’ancêtre a été reconnue elle peut partir.

 

Le travail crânien est souvent utile aux enfants, plusieurs fois des parents m’ont dit à leur grand bonheur ne plus reconnaître leur enfant tant il était devenu calme après une séance sur le crâne. Aussi les difficultés à apprendre à lire sont souvent résolues ainsi. Des enfants mis dans des sections spéciales à cause de leur retard bénéficient beaucoup de ce genre de travail.

On m’a amené un enfant de huit ans qui ne parlait plus depuis qu’il avait été effrayé par le bruit d’un avion à réaction, il ne savait toujours pas lire et posait de gros problèmes à l’école. Trois séances espacées d’un mois et il a tout rattrapé en six mois.

 

Orthodontie :

 

Je reçois de plus en plus d’enfants auxquels le dentiste a préconisé le port d’un appareil dentaire ou l'arrachage de dents. L’appareil restera sans doute nécessaire mais l’Ostéodouce va beaucoup réduire le temps de la correction et surtout éviter les éventuels effets secondaires des appareils fixes, tels que maux de tête ou scoliose.

Il est toujours bon d'informer les parents qu'il existe des dentistes et des orthodontistes qui ont une vue plus élaborée sur le sujet. Notamment en ce qui concerne l'arrachage qui ne doit se faire qu'en dernier recours, ces professionnels là, posent ce que l'on appelle des gouttières à la place des appareils fixes si inesthétiques et qui présente un danger certain dans le temps. Une bonne collaboration entre le professionnel des dents et l'ostéopathe est toujours bénéfique et apporte de meilleurs résultats. (Lire à ce sujet l'excellent livre d'Estelle Vereek : Halte au massacre en orthodontie.)

Dans tous les cas où la pose d’un appareil est nécessaire, on va trouver un manque de mobilité au niveau du maxillaire ou de la mandibule avec éventuellement des torsions. La mandibule doit être bien libre au niveau de l’ATM ainsi qu’au niveau de la suture mentonnière, avec des mouvements de rotation interne et externe égaux à droite comme à gauche. C’est ce que l’on vérifiera pour finir, après avoir travaillé tout le crâne et s’être assuré que les temporaux soient en bonne place. Le maxillaire devra également retrouver ses rotations libres. J’ajoute ici une suture au sujet de laquelle je n’ai pas encore trouvé d’information dans les manuels de crânien, c’est la suture qui se trouve entre l'os incisivaire et le maxillaire. En effet, la canine pousse dans une suture qui n’apparaît que dans très peu de livres d’anatomie. Les incisives sont sur l'os incisivaire accolé au maxillaire par cette suture qui monte en direction de l’œil et dans laquelle pousse la canine. Si le maxillaire est bloqué en rotation interne, cette suture est fermée : en conséquence la canine ne pousse pas correctement ou sort dans la gencive au-dessus de la rangée des dents, elle peut aussi rester bloquée et la canine de lait ne tombe pas.

En cas de problème d’implantation des dents, l’Ostéodouce peut aider en redonnant aux dents leur mouvement harmonieux. Le travail est possible sur chacune des dents, isolément. Les dents de sagesse poussent souvent de travers et en les harmonisant, on peut soulager les douleurs, voire corriger leur pousse.

Chaque dent doit avoir son propre mouvement indépendant mais synchronisé avec les autres ainsi qu’avec le maxillaire ou la mandibule. Ce mouvement est lemniscatoire dans le sens longitudinal de la dent. On sera surpris de sentir combien une dent peut se tordre ou s’incliner dans son alvéole, ce qui ne l’empêche pas de très bien revenir et s’harmoniser.

Bien entendu, on ne s’occupera des dents qu’après avoir terminé le crâne dans son ensemble.

Une mâchoire ayant ses six parties osseuses bien libres les unes par rapport aux autres va permettre aux dents de se repositionner correctement : il s’agit des deux parties de la mandibule, des deux parties incisivaires ou antérieures du maxillaire et des deux parties postérieures ou molaires. Toutes ces parties doivent fonctionner souplement comme sur des amortisseurs pendant la mastication et parfaitement supporter les éventuelles variations de niveaux dentaires.

Je termine toujours le travail crânien en orthodontie par l’harmonisation du mouvement relatif entre la mandibule et le maxilaire. C’est un mouvement assez difficile à décrire mais d’une grande beauté.

 

Ci-dessous un exemple du mouvement harmonieux des os incisivaires entre les deux parties du maxilaire.

Ce mouvement est rarement harmonieux dés le départ et il est sous-entendu qu'on devra harmoniser tout le crâne avant de s'occuper de cette partie.

 

Occiput :

 

Os de la base du crâne, formé de quatre parties à la naissance et qui vont progressivement s’ossifier entre elles.

La partie basilaire, sur l’avant en contact avec le sphénoïde et sur les côtés avec les parties pétreuses des temporaux, sur sa partie postérieure elle présente un arrondi : la partie antérieure du trou occipital.

De chaque côté du trou occipital, les deux parties pétreuses, en contact avec les temporaux.

L’écaille, partie postérieure de l’os et du trou occipital, en contact avec les mastoïdes et avec les pariétaux.

Le trou occipital est formé par les quatre parties de l’occiput et à la naissance il peut subir des contraintes qui l'ovalisent, cela fait partie des compétences de l’ostéopathe de vérifier chez le nouveau-né l’aspect du trou et si besoin est de le rectifier.

Il faudra toujours s'assurer que l'occiput est bien libre entre les temporaux, autant au niveau de la partie pétreuse que de la partie mastoïde du temporal.

Entre le temporal et l'occiput on a un trou qui donne passage au nerf parasympathique ou nerf vague qui a une très grande importance sur l'équilibre de tous les organes en tant qu'antagoniste du sympathique.

La première cervicale étant reliée à l'occiput par un fort faisceau ligamentaire et par des muscles, il est utile de bien libérer l’occiput avant de s’occuper de l’atlas. Par réflexe inconscient nous cherchons toujours à garder la ligne des yeux horizontale, ce qui oblige l’atlas à des efforts de compensation si l’occiput présente des torsions.

COMPENSATION: j'ai utilisé ce mot qui décrit le mécanisme inconscient du corps qui fait en sorte que nous nous tenions droit et vertical avec les deux yeux à peu prés à l'horizontale. De ce fait si notre occiput par exemple est tordu, notre tête va quand même rester droite grâce à un jeu de compensation/torsion de l'atlas et éventuellement du reste de la colonne, sinon nous aurions la tête penchée.

L'occiput est en contact avec le sphénoïde par la suture ou plutôt par la symphyse sphéno-basilaire ou SSB.

On considère que le crâne était à l’origine formé par trois vertèbres qui se sont modifiées pour les besoins de l'évolution: l'éthmoïde, le sphénoïde, l'occiput.

La SSB est le vestige de l’articulation intervertébrale.

Ces trois vertèbres doivent être animées entre elles par le même mouvement que les autres vertèbres: flexion, extension.

La libération des O.M. (suture occiput-mastoïde) a un grand impact sur toute la zone frontale, orbitale et nazale, les sinusites même en période de crise lâchent très bien dés que l’occiput rerouve son mouvement de flexion extension correct et ample.

A la naissance l'écaille a quatre points d'ossification, on peut les harmoniser les quatre en même temps. Un autre point à vérifier chez les nouveau-nés: l'écaille fait un L de profil, l'angle est à vérifier.

 

Sphénoïde :

 

Os en six parties : le corps pétreux au centre, contact sur l'avant avec l'ethmoïde

 l'arrière avec l'occiput

 les deux grandes ailes, en contact avant avec frontal

 malaire

 en haut avec les parietaux

 arrière avec temporaux

 en dessus les petites ailes en contact avec le frontal

 et sous le corps les apophyses ptérigoïdes en contact avec les palatins.

sur le corps du sphénoïde une loge de la taille d'un petit pois qui reçoit la glande hypophyse.

 

Les extrémités des grandes ailes sont les tempes. Entre les grandes et les petites ailes, la fente sphénoïdale qui occupe le font de l’orbite et sur les bords de laquelle partent les muscles extrinsèques de l’œil.

Le sphénoïde est en contact :

Sur sa face postérieure avec : l’occiput au centre, de chaque côté avec les parties pétreuses des temporaux puis avec la partie squameuse, un peu plus haut avec les pariétaux.

Sur sa face antérieure : avec l’éthmoïde au centre, avec le frontal, avec les malaires, avec les palatins au niveau des apophyses ptérigoïdes.

L'articulation entre le sphénoïde et l'occiput se nomme la Symphyse Sphéno-Basilaire ou SSB, articulation trés importante à travailler à chaque fois qu'on touche un crâne.

 

on considère le crâne comme étant formé de trois vertèbres:

la première l'ethmoïde

la seconde le sphénoïde

la troisième l'occiput

 

on doit trouver les même mouvement entre elles qu'entre les vertebras, comme des os impairs : flexion-extension

les apophyses ptrigoïdes, les grandes ailes et les petits ailes vont se comporter comme des os pairs rotation interne et externe.

 

les lésions des ptérigoïdes peuvent être trés importantes et si l'on veut obtenir un beau mouvement crânien il faudra en tenir compte : l'harmonisation des deux apophyses par rapport au corps du sphénoïde. Ensuite on harmonisera les palatins, le maxillaire etc...

 

Temporaux:

 

Une partie pétreuse à l’intérieure de laquelle se trouve l’oreille interne, une partie squameuse : l’écaille du temporal et le mastoïde sur la partie postérieure.

A la naissance le temporal est formé de ces trois parties qui vont s’ossifier par la suite pour ne devenir qu’un seul os. Cependant, j’ai remarqué sur les crânes d’étude qu’on pouvait apercevoir une suture entre le mastoïde et la partie pétreuse. J’ai essayé de voir si un mouvement subsistait encore entre ces deux parties et effectivement, il y a un mouvement et quelquefois j’ai pu soulager des migraines très violentes en libérant cette suture.

Les temporaux doivent avoir un mouvement de rotation interne et externe simultané et symétrique. Bien souvent on constate que ces mouvements ne sont pas symétriques, il sont éventuellement décalés ou bloqués, il peuvent meme être inverse entre eux.

 

Après beaucoup d’essais de protocoles différents pour harmoniser un crane, finalement ce qui m’a donné le plus de bons resultants est l’harmonisation symétrique des temporaux. Les OM se libèrent bien plus facilement après ainsi que l’ensemble C0/C1/C2.

  

Articulation Temporo-Mandibulaire (ATM - temporal/mandibule) :

 

Je suis surpris de découvrir régulièrement de nombreuses conséquences liées aux lésions ou blocages de cette articulation.

Printemps 2002 : Madame C., 40 ans, vient me voir pour une douleur aiguë au niveau de l’omoplate gauche, avec une localisation imprécise le long de l’arête interne. Dans les phases aiguës, elle a un torticolis et mal dans le bras gauche, elle en pleure de douleur. J’ai trouvé des cervicales tordues, les 5 premières dorsales, la clavicule gauche trop haute, j’ai rééquilibré les côtes du côté gauche. Elle repart avec un soulagement mais une semaine plus tard la douleur est revenue comme avant. Lors de sa visite suivante, elle me parle de travaux dentaires qu’elle est en train de recevoir. Je vérifie son ATM et elle ressent immédiatement une réponse très forte à tous les endroits douloureux. Dès que l’ATM est libérée, la cliente n’a plus aucune douleur. Il n’y a eu aucune récidive durant les mois suivants.

Janvier 2003 : Madame D., 75 ans, consulte pour des douleurs très vives le jour et la nuit qui l’empêchent de dormir, elle prend des médicaments anti-douleur mais qui ne la calment pas entièrement. Les douleurs se localisent au niveau de la hanche droite, de la jambe droite et de l’articulation sacro-iliaque droite, elle appelle ça une sciatique. Je remets le bassin, le sacrum ainsi que les lombaires en place mais il reste toujours une douleur, bien moins forte. Durant la consultation, elle me dit qu’elle a mal à l’articulation de la mâchoire droite quand elle mange de la viande et me demande si je peux la vérifier. Dès que je pose mes doigts dessus, elle sent une réaction très forte dans tout le corps, elle s’évanouit presque. Une fois l’articulation libérée, elle se relève et se sent toute “ drôle”, plus légère : la douleur “ sciatique ” a disparue.

 

Janvier 2003 : Madame T. 45 ans, a très mal à l’avant bras gauche, la phalange distale du petit doigt gauche reste fléchie et elle ne peut plus plier ce doigt. Une douleur court le long du bras en partant du petit doigt jusqu’à l’épaule gauche. Elle ressent des fourmis dans la main. Je décolle l’atlas de l’occiput et défais une torsion importante, sans que cela débloque le bras. Je teste l’ATM et elle ressent immédiatement quelque chose dans tout le bras gauche ainsi que dans le bras droit. Une fois L’ATM en place, le petit doigt gauche peut de nouveau se plier normalement et toutes les douleurs disparaissent.

 

Janvier 2003 : Madame A. 55 ans, a des douleurs au niveau des attaches sterno-costales droites, des douleurs sous scapulaires droites et dans le bras droit avec début de paralysie de la main droite. J’ai des réactions très fortes à chaque vertèbre cervicale ou haute dorsale que je touche mais sans apaisement des douleurs. J’essaie l’ATM et là aussi les réactions sont très douloureuses, mais dès que l’articulation est en place toutes les douleurs disparaissent.

 

Juin 2003 : Madame C., 60 ans a de fortes douleurs au canal carpien. Après avoir essayé bien des vertèbres sans grands résultats, j’essaie l’ATM : son corps entre dans un fort tremblement pendant un bon quart d’heure puis tout s’apaise. Les douleurs disparaissent dans les deux jours qui suivent.

Depuis, je ne compte plus les cas semblables…

 

Le 12/3/03 Visite de M. B., qui souffre intensément de la plante des pieds. Il est envoyé par un médecin qui recommande de travailler sa mandibule. Pendant que je la travaille, il ressent ses pieds comme dans du coton. Les deux ATM sont déportées vers la droite et la symphyse mentonnière est haute à gauche. Il a reçu un choc sur la gauche de la mâchoire il y a plus de 10 ans. Quand la mandibule est remise en place, je le fais lever, ses pieds sont beaucoup moins douloureux.

 

 

Cette articulation peut être lésée de deux façon :

soit par un traumatisme ou un travail dentaire musclé, dans ce cas la remise en place est rapide et facile.

Soit par un problème crânien, les temporaux ne sont pas au même niveau, la suture mentonière est décalée, le maxilaire supérieur n’a pas une position correcte etc.. là on aura plus de difficultés à redonner son intégrité de fonctionnement à l’ATM, il faudra revoir tout le crâne avant de faire quoi que ce soit sur l’articulation.

 

 

Le travail de l’ATM à mon sens exigeait de rendre les temporaux symétriques avant de commencer à toucher à la mandibule.

Récemment, en étudiant plus à fond cette articulation, j’ai voulu voir en détail le ménisque et je m’aperçois que les livres d’anatomie ont des divergences là-dessus. Pour certains le ménisque est tronqué vers la partie antérieure et on ne voit pas où il va. Heureusement sur le fameux livre d’anatomie le Netter, on voit le ménisque faisant partie du muscle Ptérigoïdien latéral reliant le fond postérieur de l’articulation soit le temporal à l’apophyse ptérigoïde du sphénoïde.

Ce qui fait qu’en travaillant

1: la madibule et le temporal,

2: le temporal et l’apophyse ptérigoïde,

on va pratiquement équilibrer tout l’avant du crâne avec des répercutions dans tout le corps, je ne peux pas les décrire car elles diffèrent chez chaque personne, mais c’est réellement très puissant et trés équilibrant. Bien des personnes se plaignent de ressentir un côté de leur corps soit plus faible, soit plus bas, soit tordu, ce travail va tout ré-équilibrer.

Les machoires vont ainsi devenir beaucoup plus souples et permettre des contacts entre les dents comme sur des amortisseurs.

 Pour le bas: on s'assure que l’ATM est libre comme la suture mentonière.

Pour le haut : les muscles ptérigoïdiens latéraux équilibrés droite/gauche, liberté entre ptérigoïdes et palatins, liberté entre palatins et maxillaires sup., liberté entre max.D et max.G, liberté entre les os incisivaires et les maxillaires.

Ce qui fait au total 10 éléments qui seront mobiles entre eux à la mastication.

 

 Le maxillaire :

 

Mes observations concernant le maxillaire m’ont amené à avoir une vision particulière sur le Mouvement Respiratoire Primaire (ou MRP).

Je tiens à souligner que ma méthode m’amène à ressentir un mouvement qui n’est peut-être pas le MRP ainsi nommé par les ostéopathes. Selon ces derniers, le MRP est dû à l’émission régulière et par vagues, de liquide céphalo-rachidien (ou LCR) par les plexus choroïdes qui tapissent certaines régions des ventricules cérébraux (voir plus bas le paragraphe sur le Mouvement de Vie).

Je ne conteste en aucun cas les principes ostéopathiques sur le MRP. Cependant ma pratique m’amène à avoir un avis différent sur l’origine du MRP et plus précisément sur le mouvement que je ressens et sur lequel toute ma méthode est basée.

L’importance des implications du maxillaire sur le reste du corps apporte de l’eau à mon moulin.

Pour éviter tout conflit avec les ostéopathes, j’appellerai ce mouvement MV, Mouvement de Vie. Le Mouvement de Vie présente beaucoup de similitudes avec le MRP : aspect, fréquence, etc..

 

Ce MV ne serait donc pas issu des plexus choroïdes, pour la bonne raison qu’on le retrouve dans tout ce qui existe. Nous baignons dans ce mouvement qui anime toute la création, c’est lui qui imprègne notre squelette et l'ensemble de notre corps.

Dans notre corps, il se présente sous la forme d’une vague qui suit les trajets des méridiens chinois TOU MO et JENN MO. Cette vague part de la bouche, descend jusqu’au périnée et remonte; elle se répjaand simultanément et parallèlement dans toute la périphérie (organes, membres etc..).

Le MV est semblable au MRP dans la mesure où il entraîne :

 - dans l'inspir, une rotation externe des os pairs et une extension des os impairs

 - dans l'expir une rotation interne des os pairs en même temps qu’une flexion des os impairs

 

 

N.B. Remarque pour les gens qui n’ont pas ces notions:

- Dans la rotation externe, les pieds se tournent vers l’extérieur et les paumes des mains se tournent vers le haut.

- L'extension signifie que la tête et le corps se redressent et se tendent vers l’arrière.

 

-> Rotation externe et extension se font simultanément, au cours d'une inspiration.

 

- La rotation interne  ou flexion des os pairs signifie les pieds tournés vers l’intérieur et les paumes des mains tournées vers le bas, la tête fléchit vers l'avant ainsi que tout le corps, tous les os impairs font une flexion.

Les contacts entre les os crâniens

 
Le sphénoïde
:
En contact avec : occiput Symphyse Sphéno Basilaire ou SSB
                             Ethmoïde
                             Frontal par les grandes ailes et les petites ailes
                             Malaire ou zygomatique
                             Temporaux
                             Parietaux
                             Palatin par les apophyses ptérygoïdes
                             Vomer
L’occiput :
En contact avec : sphénoïde par la symphyse Sphéno Basilaire ou SSB
                             Temporaux
                             Parietaux
                             Atlas ou première vertèbre cervicale C1
L’ethmoïde :
En contact avec : frontal
                             Sphénoïde
                             Maxillaire
                             Lacrymal
                             Palatins
                             Vomer

Les temporaux :
En contact avec : occiput
                            Parietaux
                            Sphénoïde
                            Mandibule par l’articulation temporo-mandibulaire ou ATM
                            Malaires ou zygomatiques
Les parietaux :
En contact avec : entre eux par la suture sagitale
                             Sphénoïde
                             Temporaux
                             Occiput
Le frontal :
En contact avec : frontal gauche - frontal droit par la suture métopique
                             Sphénoïde par les grandes ailes et les petites ailes
                             Malaires ou zygomatiques
                             Ethmoïde
                             Lacrymaux
                             Nasaux ou os propre du nez
                             Maxilaire D et G
                             Parietaux
Les malaires ou zygomatiques :
En contact avec : temporaux
                             Maxilaires
                             Frontal
                             Sphénoïde

Les dents :
En contact avec : maxilaires
                             Incisivaires
                             Mandibule
Les cornets : supérieurs, moyens, inférieurs, sauf traumatisme jamais de lésion


Le maxilaire :
En contact avec : frontal
                             Ethmoïde
                             Malaires ou zygomatiques
                             Lacrymaux
                             Nasaux ou os propre du nez
                             Maxilaire gauche et maxilaire droit
                             Os incisivaires
                             Mandibule
                             Dents
Le vomer :
En contact avec : maxilaire
                             Sphénoïde
                             Ethmoïde par la cloison nasale
Je n’ai encore jamais trouvé de lésion du vomer...

La mandibule  :
En contact avec : temporaux
                             Maxilaires
                             Mandibule G et D par la symphyse mentonière

Les palatins :
 En contact avec : maxilaires
                              Sphénoïde par les apophyses ptérygoïdes
                              Ethmoïde par le processus orbital

Les os incisivaires :
En contact avec :  maxilaires  
                             Incisivaire G et D
                             Incisives et canines
Les os incisivaires sont deux petits os symétriques sur l’avant des maxilaires, ils portent les incisives et la canine pousse dans la suture entre l’incisivaire et le maxilaire, raison pour laquelle la canine a du mal à sortir quand cette suture est bloquée ou fermée.

Les os wormiens
:

Les os wormiens n’apparaissent pas chez tout le monde, ce sont comme de petits ilots osseux qu’on trouve sur les parietaux, les temporaux, l’occiput ou le frontal, ils peuvent être en lésion et entraîner des douleurs. On ne peut que les deviner quand on est face à une douleur crânienne bien précise qui persiste après avoir tout essayé.


Protocole crânien, le plus récent,

 

Il va de soi que ceci est une proposition de marche à suivre mais chacun fera comme bon lui semble, l’essentiel reste le résultat.

Donc cette façon de faire me semble être assez complète et plus rapide car en commençant par le sphénoïde, os central, certaines opérations ne seront pas nécessaire ou déjà à moitié résolues, par exemple la SSB.

 

Donc:

 

en premier je vais attacher une grande importance à libérer la suture entre sphénoïde et temporaux, auttant au niveau écaille qu'au niveau pétreux. J'insiste sur la nécessité d'obtenir une belle libération de cette suture qui peut avoir des répercussions profondes sur beaucoup de problèmes (sinusites, apnée du sommeil, maux de tête, et même sur certains cas d'AVC, problèmes de pieds, de jambes, etc..)

vérifier l'état intra osseux du sphénoïde: corps/grandes ailes, petites ailes/grandes ailes, corps/ptérigoïdes.

Les mains sur les pariétaux, si problème on harmonise.

Les OM, occiput/temporaux.

Occiput/parietaux

La SSB, Symphyse Sphéno-Basilaire

Éventuellement les sutures temporales/pariétales, sphéno/pariétales, fronto/pariétales, suture sagitale.

Frontal G - D.

Grandes ailes - frontal.

Petites ailes - frontal

Frontal - malaires(zygomatiques)

Sphéno - malaires

Frontal - ethmoïde.

Sphéno - ethmoïde.

Ethmoïde - maxillaires.

Malaires - maxillaires.

Maxillaire G - D.

Maxillaires - palatins.

Palatins - ptérygoïdes

Maxillaires - os incisivaires.

Branche D de la mandibule et branche G pour vérifier la symphyse mentonnière.

Mandibule temporaux. Ou ATM= Articulation Temporo-Mandibulaire.

(quand cette articulation est harmonisée on demande à la personne de bouger sa mandibule 2 ou 3 fois dans tous les sens et on recommence autant de fois qu’il faut jusqu’à ce qu’elle soit en place après avec bien remué.)

Je laisse de côté les os vomer, nasaux, lacrymaux qu’on regardera en fonction des problèmes qui se présentent.

 

On prend un hémisphère cérébral dans chaque main, les pouces dans le tronc cérébral et on attend qu’ils prennent un mouvement symétrique et harmonieux.

Le tronc cérebral avec la SSB ou toute la partie osseuse qui le supporte.

Éventuellement le tronc cérébral lui-même.

 

On prend un oeil dans chaque main et on regarde la symétrie de leur mouvement.

On prend un oeil entre les mains et on apprécie sa sphéricité.

Les pouces sur l’anneau de zinn les doigts dans les yeux.

 

On peut vérifier les dents avec l’os qui les porte.

Quand les dents de sagesses ne poussent pas droit, on met un doigt dans la dent l’autre doigt dans l’os maxillaire. À répéter plusieurs fois.

 

 

 

 

Les énergies en ostéophatie